Pilule de 3ème génération

La pilule contraceptive est un médicament qui doit être prescrit par un médecin ou un spécialiste comme le gynécologue. Leur consommation sans un avis médical est fortement déconseillé et présente des risques pour la santé, surtout concernant les pilules de troisième et quatrième génération. C’est pourquoi nous vous orientons toujours auprès de pharmacies spécialisées pour obtenir votre contraception.

Les principes actifs qui composent les pilules contraceptives peuvent engendrer des allergies ou des problèmes de santé. Chaque marque de pilule contient une composition différente et il est intéressant de se renseigner afin d’en savoir plus sur sa pilule et la génération à laquelle elle appartient.

Composition de la pilule

Au fil du temps, la composition des pilules contraceptives a subi différentes modifications notamment pour atténuer les effets secondaires. A chaque évolution de la composition des pilules correspond une « génération ». C’est la raison pour laquelle les pilules sont le plus souvent identifier par ce terme.

Il existe quatre génération de pilule contraceptive mais seules trois sont encore commercialisées à ce jour.

Différences entre génération

La différence entre les générations de pilule se note essentiellement par la composition de celles-ci. La formule et le dosage des différents principes actifs entre également en ligne de compte.

Les principes actifs qui composent la pilule sont

  • oestrogène
  • progestatif
Etant donné que la composition et les dosages varient entre les génération, les effets secondaires et les risques pour la santé sont également fonctions de cette notion de génération.

Où acheter sa pilule contraceptive sans ordonnance ?

Le médecin de notre pharmacie partenaire vous appelle pour établir l’ordonnance appropriée avec vous.

Les pilules de 3ème génération

Ci-dessous vous trouverez la liste de toutes les marques de pilule recensées comme étant de 3ème génération. Les comprimés contraceptifs qu’elles contiennent peuvent avoir des compositions et des dosages variés.

Quels sont les progestatifs utilisés dans les pilules de 3ème génération ?

Ce qui caractérise la troisième génération de pilule c’est une molécule progestative différente et plus récente que celles des générations précédentes. La première pilule était composé de « noréthistérone » tandis que l’agent actif de la deuxième génération est le « noregestrel ».

Apparues dans les années 90, la pilule de 3ème génération associe trois dérivés synthétiques de la progestérone. Il s’agit du désogestrel, du gestodène et du norgestimate. Ces dérivés ont pour objectif de limiter les effets non désirés des pilules des précédentes générations.

Toutefois, l’usage des pilules de troisième génération a révélé un risque supérieur d’accident thrombo-embolique comparativement à la pilule de seconde génération.

Risque de phlébite

Parmi les effets secondaires liés à la consommation d’une pilule de troisième génération, l’un des plus redouté est celui de la phlébite. La phlébite est un caillot de sang obstruant une veine. Il se trouve généralement dans le mollet. Le problème c’est lorsque ce caillot de sang se déplace vers un poumon car il peut entrainer une embolie pulmonaire. Et s’il vient à se former au niveau du coeur ou du cerveau, il peut engendrer un arrêt cardiaque ou un AVC ce qui pourrait avoir de lourdes conséquences comme l’invalidité ou même dans le pire des cas la mort.

Les études scientifiques qui ont été menées afin de déterminer le risque de phlébite lié à la prise d’une pilule de 3ème génération ont estimé que les pilules de première et de deuxième génération sont celles qui présentent le moins de risque de phlébite. La 3ème de génération multiplie le risque de thrombose veineuse par 4.

Toutefois pour remettre ces chiffres dans un contexte naturel, il faut savoir qu’une grossesse multiplie également le risque de phlébite par six.

Comment savoir si ma pilule est de 3ème génération ?

Une question parfaitement légitime quand on voit que les risques entre la prise d’une pilule de deuxième génération et un comprimé de troisième génération sont assez important.

La notion de génération est rarement portée sur la boîte de pilule mais il est possible d’obtenir cette information via une recherche sur Internet, ou bien en posant la question à son pharmacien, son gynécologue ou son médecin de famille.

S’il s’agit d’un traitement de longue date, il n’y a pas de réelles inquiétude à avoir. Votre traitement fonctionne et ne génère pas d’effets secondaires risqués. Toutefois, il sera tout à fait possible d’un discuter avec son gynécologue lors d’un prochain rendez-vous.

Depuis plusieurs années, les autorités de santé ont invité les praticiens à prescrire en priorité des pilules de deuxième génération. Cependant, dans certains cas une pilule de troisième ou de quatrième génération a lieu d’être prescrite. Cette prescription s’effectue après un bilan de santé et une analyse approfondie de la situation.
D’ailleurs, il est fortement recommandé de reporter à son gynécologue les cas de phlébite connus au sein de la famille.

D’autre part, après 35 ans, la contraception et le tabac se marient très mal, surtout concernant les femmes qui souffrent de diabète ou d’hypertension artérielle. Il s’agit d’information essentielle pour une prescription adéquate. L’obésité est également à prendre en compte lors d’une prise ou reprise de pilule. Un bilan hormonal et de santé permettra au praticien de prendre la bonne décision concernant le type de pilule à utiliser.

Alternatives à la pilule

Il existe également des moyens de contraception alternatifs à la prise de la pilule et tout aussi efficace. Bien entendu, il y a la possibilité de poser un stérilet ou autres dispositifs intra-utérins mais il existe également des solutions ne nécessitant pas l’intervention du gynécologue. Ainsi, l’anneau vaginal ou le patch transdermique sont des alternatives intéressantes pour les femmes ne souhaitant plus prendre la pilule tout en ayant un moyen de contraception efficace.

A noter toutefois que les patchs transdermiques comme les implants comportent également des risques de phlébite.

L’implant, les injections ou encore la pose d’un stérilet s’effectuent dans un centre médical adapté.

Les moyens contraceptifs permettent d’éviter une grossesse non désirée mais ils ne protègent pas des infections sexuellement transmissibles (IST). Le préservatif reste à ce jour la meilleur protection pour éviter une fécondation et les IST.