La prescription de la pilule contraceptive

La prescription de la pilule contraceptive nécessite toujours un avis médical. Selon l’historique de l’état de santé et la composition des pilules, il peut y avoir un risque pour la santé.

Le principe de fonctionnement de la pilule contraceptive contribue à faire en sorte que la fécondation et la nidation d’un ovule soit impossible. La pilule est l’un des contraceptifs les plus couramment utilisé dans les pays développés.

Composition et principes actifs

Les pilules dîtes de première génération comportent un seul principe actif, le noréthistérone. Il s’agit d’un progestatif dont l’action porte sur la gestation et la fécondation. Certaines pilules de première génération contienne une synthèse d’oestrogène dont la seule présence contribue à apporter du confort dans l’utilisation de la pilule.
Au bout d’un certains temps d’utilisation, de nombreux praticiens sont au fait que la consommation d’une pilule contraceptive de première génération peut présenter des risques pour les patientes.

Les pilules de deuxième génération sont composées de principes actifs synthétiques parmi lesquels ont trouvent l’éthinylestradiol et lévonorgestrel. L’objectif de ces principes actifs est de laisser croire au corps humain que le taux hormonal est normal en imitant la progestérone et l’oestrogène. Il faut noter que l’éthinylestradiol est le type d’oestrogène le plus couramment répandu dans les pilules contraceptives de seconde génération.
En revanche, le lévonorgestrel est souvent remplacé par d’autres types de progestative de synthèse comme le drospirénone ou le gestodène.
Toutefois ces deux derniers principes actifs ont été mises en cause dans les problèmes vasculaires et les cas de thromboses.

Pilule de 3ème et 4ème génération

Les pilules de troisième génération sont des pilules combinés. Le principe actif estrogène est toujours l’éthinylestradiol comme pour les pilules de génération 1 et 2.
Le progestatif quand à lui peut varier selon les marques de pilules. Le plus courant est le gestodène qui se présente sous différentes formes mais dans une quantité toujours inférieur à 100 microgrammes.
Certaines pilules contiennent du désogestrel en dose plus élevées que pour le précédent.
Enfin, certains comprimés à prise unique utilisent le norgestimate comme progestatif.

C’est le gestodène qui a été le plus sujet aux critiques après le scandale des pilules de troisième et quatrième générations. Son utilisation a été remise en cause par les autorités médicales dans le cadre des pilules contraceptives de troisième génération.

Apparues aux débuts des années 2000, les contraceptifs oraux de 4ème génération apportent de nouveaux éléments afin de répondre aux différents effets secondaires liés à la prise de la pilule.

Les pilules de cette nouvelle génération se nomment Jasmine, Zoely ou encore Yazd, des noms qui sonne mieux auprès des patientes et qui apportent un renouveau dans le marché de la pilule.

Les arguments de cette nouvelle génération de pilule portent entre autres sur la réduction des boutons sur la peau ou la non-rétention d’eau. Ces nouvelles pilules ont connu rapidement un succès important auprès des utilisatrices cependant elles sont dans le viseur des agences de santé internationale.
La faute à un composant jugé risqué par plusieurs agences dans plusieurs pays, il s’agit du drospirénone. Ce composé augmente le risque de trombose veineuse auprès des utilisatrices de pilules de 4ème génération.

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Prescription de la contraception oral par le médecin

Le problème des nouvelles pilules

Depuis le scandale en 2012 des pilules de 3ème et 4ème générations et la mise en lumière des risques concernant le drospirénone et gestodène, la vente des pilules de 4ème et 3ème générations est en chute. Ces pilules qui étaient plébiscitées par les utilisatrices grâce aux avantages marketing avancés sont désormais de moins en moins prescrites par les professionnels de santé. Parmi les avantages des pilules de troisième et quatrième générations, la réduction des douleurs durant la période de menstruation était souvent citée par les utilisatrices comme un argument fort.

Cependant aux vues des risques pour leur santé (augmentation du risque de thrombose des veines), les utilisatrices ont préféré s’accommoder des effets secondaires pour revenir aux anciennes pilules.

Le retour des pilules de second génération

Les différentes informations parues entre 2012 et 2013 sur les pilules de troisième et de quatrième générations ainsi que les enquêtes lancées par les différentes autorités de santé ont poussé les praticiens à déconseiller et à stopper la prescription de ces pilules contraceptives.

C’est donc la pilule de deuxième génération qui est à nouveau la plus souvent prescrite par les médecins en France. Il est avéré que le lévonorgestrel présent dans les pilules de seconde génération présente un risque moindre pour la santé que le gestodène dont le facteur aggravant les risques de thromboses a été fermement démontré.

Comment choisir sa pilule contraceptive ?

Les problèmes de peau : acné

L’acné peut être le résultat d’un dérèglement hormonal, le plus souvent lors de l’adolescence et dans certains cas à l’âge adulte. Dans ce cas, la prescription de la pilule contraceptive peut permettre de retrouver des taux hormonaux stables et donc de réduire l’apparition des boutons d’acné.

La réduction des boutons d’acné est un des principaux arguments de vente des pilules de 4ème génération.

La prise de poids

C’est un des plus gros reproches qui a été fait aux pilules d’anciennes générations. La prise de la pilule durant un temps de traitement assez long engendre une légère prise de poids. Ce léger surpoids est dû à la rétention d’eau provoquée par les agents actifs présents dans les médicaments. La nouvelle pilule Jasmine a fait de la diminution de la rétention d’eau un argument commercial fort bien que ce dernier se soit avéré non-fondé ensuite.

Finalement, la pilule contraceptive de deuxième génération est actuellement le contraceptif oral le plus sûr et le plus efficace. Elle est généralement prescrite en traitement de première intention dans le cadre de la prescription d’un contraceptif.
Les nouvelles pilules ont finalement comporté plus de risques que d’avantages c’est pourquoi professionnels de santé et utilisatrices ont préféré se reporter sur la pilule de seconde génération.

La recherche d’alternatives n’est pas pour autant stopper. Des essais continuent autour de la pilule contraceptive pour homme dont un premier essai clinique a été lancé en 2018 et l’arrivé d’une pilule de 5ème génération capable d’apporter des effets positifs sans risque pour la santé demeure une possibilité.