Pilule de 2ème génération

Il existe plusieurs catégories de pilule contraceptive, couramment nommées « génération ». Il s’agit en réalité de l’usage de différents progestatifs dans leur fabrication. L’évolution des comprimés contraceptifs oraux dans leur élaboration a connu différentes « générations », d’où le choix de ce terme qui permet de bien distinguer les différences entre les comprimés contraceptifs.

Les évolutions ont porté sur la composition, le choix des principes actifs et le dosage de progestatif et d’oestrogène.

Selon la catégorie de la pilule contraceptive, les risques pour la santé et les effets secondaires sont différents. Ci-dessous, nous reviendrons plus en détail sur la pilule de seconde génération.

Première pilule contraceptive

Un bref retour historique, c’est en 1951 aux Etats-Unis que le Dr Gregory Pincus commence à travailler sur les hormones sexuelles. 5 années plus tard, il met au point une combinaison de progestérone et d’œstrogène de synthèse. La première pilule est alors née et elle se nomme Enovid. Ce médicament hormonal bloque l’ovulation et se révèle parfaitement efficace lors des premiers tests menés à Porto Rico.

Bien qu’inventée aux Etats-Unis, c’est en Allemagne Fédérale en 1956 que la pilule est commercialisée. La vente est autorisée aux Etats-Unis en 1960 et 7 ans plus tard en France (1967).

Avant la commercialisation de la pilule, les françaises utilisaient différentes méthodes pour ne pas tomber enceinte : abstinence, contrôle de températures, méthode Ogino, coït interrompu… Lorsque ces méthodes ne fonctionnaient pas, les femmes avaient recours à l’avortement clandestin avec tous les risques liés : stérilité, infirmité, mort. De plus, la loi de 1920 menacée de prison les femmes qui avortent.

La pilule de première génération contenait une dose importante d’oestrogène donnant des effets secondaires importants :

  • nausées,
  • gonflement des seins
  • troubles vasculaires
  • migraines

Depuis le 15 novembre 2016, il n’y a plus de pilule de première génération commercialisé en France.Triella était la dernière pilule de première génération encore commercialisé avant cette date. Elle était prescrite depuis 1984.

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Deuxième génération de pilule

La pilule de deuxième génération fait son apparition dans les années 70/80 avec une composition revue dans l’objectif de réduire les effets secondaires de la première génération.

Les pilules contraceptives de second génération contiennent des progestatifs : le lévonogestrel et le norgestrel.

Même si les effets secondaires sont considérablement réduits par rapport à la première génération de pilule, les risques de thromboses veineuses demeurent dans la liste des effets secondaires.

Effets des pilules de 2ème génération

Un certain nombre de pilule de 2ème génération sont actuellement en vente. La plupart sont également disponibles en version générique.

Les pilules de second génération présente 4 types de dosage. Ainsi, on trouve des pilules monophasique ce qui signifie que chaque comprimé contient la même dose de principes actifs. Ensuite, il y a les comprimés contraceptifs biphasique et triphasique dont les doses sont adaptés pour suivre le cycle hormonal. Chaque comprimé d’une plaquette contiendra une dose précise de principes actifs, il y a donc lieu de bien respecter l’ordre lors de la prise des cachets.

Enfin il existe des pilules comportant un progestatif microdosé en continue.

Les pilules Ovranette Minidril et Leeloo

Les pilules de 2ème génération Ovranette (Minidril) et Leeloo contiennent un dérivé de synthèse de la progestérone. Il s’agit du lévonogestrel. La composition de ces deux pilules a permis de réduire les effets secondaires constatés dans les pilules de 1ère génération. Elles contiennent un dosage monophasique c’est à dire que tous les comprimés d’une plaquette ont la même dose de progestatif et d’oestrogène contrairement aux pilules biphasiques ou triphasiques.

La prescription des pilules de deuxième génération est en nette augmentation depuis 2017. Cette hausse fait suite aux enquêtes des autorités de santé et à la révélation des risques supérieurs de thrombose causé par les principes actifs utilisés dans les pilules de 3ème et 4ème générations.

Cas de Minidril

La consommation de Minidril peut entraîner l’apparition de nombreux effets notoires. On citera notamment les nausées et les vomissements, une perte ou une prise de poids, la distension ou la douleur au niveau des seins, les jambes lourdes ou un changement d’appétit. La prise de cette médication contraceptive peut par ailleurs provoquer une absence des menstruations ou au contraire des saignements entre les règles. La perte de la libido et la nervosité sont autant de changements possibles avec ce médicament.

Concernant Leeloo

En ce qui concerne la prise de Leeloo, les risques les plus récurrents sont la variation de l’humeur et la modification du poids. Elle est également responsable de vertiges, de troubles visuels et de somnolence. Chez certaines femmes, il peut se manifester des troubles gastro-intestinaux, des infections vaginales et de l’acné. Les distensions mammaires, les sécrétions au niveau des glandes mammaires ainsi que les douleurs pendant les menstruations sont d’autres effets secondaires à prendre en compte.

Minidril : effets secondaires

La prise régulière de Minidril peut entrainer des effets secondaires notoires physiques ou mentales.

Ainsi, il est possible d’avoir des nausées et des vomissements, une prise ou une perte de poids, des douleurs au niveau des seins, un phénomène de jambes lourdes ou une modification de l’appétit.

Autres points qui sont rapportés au sujet de Minidril : des saignements entre les périodes menstruelles ou une absence de règles, une diminution de la libido et une nervosité plus importante.

A noter que ces effets secondaires peuvent être variable d’une patiente à une autre. Dans le cas d’effets secondaires trop important, il y a lieu d’envisager la prescription d’une autre pilule contraceptive.

Leeloo : effets indésirables

La consommation de Leeloo peut entrainer l’apparition d’effets notoires comme une variation de l’humeur et la prise ou perte de poids. Leeloo peut également être responsable de vertiges, de somnolence ou de troubles visuels passagers.

Certaines femmes sont plus à même de ressentir des troubles gastro-intestinaux, de l’acné ou encore des infections vaginales.

Il faut également prendre en compte aux sujets des effets secondaires une potentielle distension mammaire ainsi que des secrétions des glandes mammaires tout comme des douleurs durant les périodes menstruelles.

L'avis du médecin

L’avis d’un professionnel de santé avant la prise d’une contraception orale est très fortement recommandée.

En premier lieu, il convient de réaliser un bilan de santé pré-contraception qui permettra d’éloigner les risques de contre-indications.

Dans un second temps, le praticien établira une ordonnance afin que la patiente puisse obtenir la pilule contraceptive auprès de l’officine de pharmacie.

Dans certains cas où la prise d’un contraceptif par voie orale entraine un risque important pour la santé, il existe désormais différents dispositifs de contraception présentant des alternatives efficaces à la prescription de la pilule.

Il est ainsi possible de poser un stérilet ou autres dispositifs intra-utérins, ou bien de choisir la pose d’un implant sous cutané permettant d’éviter de tomber enceinte. Enfin, le gynécologue pourra également proposé à sa patiente l’utilisation de patchs transdermiques ou encore des anneaux vaginaux.

Le choix d’un moyen de contraception doit toujours être effectué au regard d’un bilan santé et des souhaits de la patiente ou du couple. Il faut par ailleurs signaler au praticien les antécédents familiaux et les maladies afin que celui-ci puisse guider au mieux le choix idéal d’une contraception et éviter tous risques d’invalidité, d’infertilité ou encore de décès.

En outre, il est capital lors d’un traitement hormonal d’aviser son médecin traitant ou son gynécologue dès lors que des effets indésirables se manifestent afin qu’il puisse fournir les conseils sur les démarches à entreprendre ou sur l’arrêt immédiat de la médication.